Benoît Dorsaz une viticulture biologique, évolutive et dynamique
En 35 ans de métier, Benoît Dorsaz, vigneron heureux, trace sa route dans le paysage viti-vinicole suisse. A l’opposé des standards bodybuildés, ses vins sont le reflet de ce qu’il aime : clarté, élégance et précision.
Exploitation familiale et artisanale
Issu d’une famille de vignerons, Benoît Dorsaz a grandi parmi les ceps de vigne. En 1986, Benoît hérite d’une parcelle de chasselas. Dès lors, il loue les vignes de sa famille et entreprend le réencépagement du vignoble ainsi que la rénovation et l’agrandissement de la cave paternelle avec le soutien de son épouse Maryline.
Petit à petit, le domaine est agrandi juste ce qu’il faut pour assurer une exploitation performante et artisanale, dirigée en couple.
Chaque parcelle est suivie avec attention et la vigne s’épanouit à l’intérieur d’un cadre que le vigneron trace respectueusement.
La quête qualitative
L’humain, qu’il soit client, collaborateur ou collègue est au centre de toute préoccupation.
L’excellence ne se résume pas à la qualité des vins. Benoît et Maryline accordent une grande importance au rôle social de la viticulture, notamment en offrant des conditions de travail optimales. Depuis 2003, le couple refuse toute proposition d’extension de leur domaine. Ils renoncent à augmenter les quantités, préférant faire toujours mieux avec leurs 5 hectares.
Garder les pieds sur terre
Conscient que son passage n’est qu’un souffle à l’échelle de la Terre, Benoît Dorsaz adopte des méthodes de culture respectueuses de l’environnement et milite pour une viticulture sociale, rentable et réaliste. Cette recherche l’a conduit vers les techniques de culture biodynamique. Pour respecter le sol de ses vignes, le vigneron privilégie l’enherbement naturel qui apporte une précieuse biodiversité
A l’écoute de son terroir
En cave, la même philosophie permet aux vins d’exprimer les particularités de chaque millésime et du terroir particulier de Fully, où deux massifs se chevauchent. L’arvine, le cornalin, l’humagne rouge et la syrah (nous sommes au bord du Rhône !) profitent d’un élevage dans le bois. Benoît Dorsaz aime se cacher derrière ses vins, derrière LE VIN, breuvage à la fois terrestre et céleste.
Quelques dates
- 1986 partage et reprise de l’exploitation familiale en décembre
- 1987 premier millésime en tant qu’indépendant
- 1989 reconstitution d’une partie du domaine des Perches
- 1990 rénovation et construction de la nouvelle cave
- 1991 fondation de « Cave Coronelle, Benoît Dorsaz »
- 1992 début des transformations de vignes pour la mécanisation
- 1993 première vinification en barriques.
- 1993 premier grain noble « grain de folie »
- 1997 création de la ligne « Quintessence » pour les vins élevés en barriques
- 1998-2004 plusieurs acquisitions de vignes, agrandissement notable du domaine des Perches, transformation de vignes
- 1999 reconstitution d’une partie du domaine des Follatères. Mise en valeur des patrimoines paysager et naturel de ce secteur.
- 2001 construction nouveau chai à barriques et nouveau stockage
- 2004 « Cave Coronelle » devient « Benoît Dorsaz, viticulteur »
- 2013 certification ISO 9001 – 14001 et Valais Excellence
- 2013 premières parcelles en culture biologique
- 2016 certification en agriculture biologique
- 2020 certification en agriculture biodynamique – Demeter